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Karel Goossens : pas de chimie, mais la nature

 

Si vous visitez la pépinière Goossens à Oostkamp, vous vous croirez dans un autre monde. Des buis à hauteur d’homme dans toutes les formes et de toutes tailles. « Le résultat de 30 ans de travail », nous raconte Karel Goossens pendant qu’il nous guide à travers les six hectares de buis et d’ifs. ‘Un autre monde’ convient également pour décrire la façon dont on traite les arbustes ici. Pas de chimie, mais la nature.Il y eut un temps où la culture de buis était simple comme bonjour. Il y avait suffisamment de d’engrais artificiels pour grandir et suffisamment de substances chimiques pour garder les maladies à l’écart. « Aujourd’hui, c’est plus compliqué », affirme Goossens. L’azote n’est pas bon pour les plantes et l’approche chimique est une voie sans issue. Alors, comment faire pour que les arbustes restent verts et sains ? « En utilisant Microferm », nous dit le cultivateur. Ses expériences avec le produit sont très positives.

Biologique

Cela fait déjà un certain temps que Karel Goossens est en train de passer au biologique. Les produits chimiques permettent de combattre les maladies, mais ne font rien pour que la plante et l’arbuste redeviennent sains. Cela demande une toute autre façon de penser et de travailler, car il s’agit d’une toute autre approche. L’époque de la croissance rapide est révolue. « Il faut donner du temps à la plante pour qu’elle puisse développer de la résistance », affirme le conseiller Geert Top.

Il a été fait appel aux services de Geert Top pour mettre et garder les maladies à l’écart. Avant, il faisait partie de l’autre camp, mais aujourd’hui, il est convaincu du bienfait des Micro-organismes Efficaces et des minéraux. Surtout parce qu’il y a déjà plusieurs années que les buis en Europe subissent des attaques fongiques. Il s’agit de deux sortes différentes de moisissures, le cylindrocladium buxicola et la volutella buxi. Tous deux provoquent la mort des branches qui commence par des taches noires sur les feuilles.

Quelle est la cause de cette  maladie des plantes et des arbustes et comment peut-on les guérir ? « C’est là, en effet, la question fondamentale ! » nous disent le conseiller Geert Top et le cultivateur Karel Goossens. En recourant à des facteurs externes, c’est clair pour eux.

Magnétisme

« Dans notre monde, tout tourne autour du magnétisme », dit le conseiller. Cela vaut pour les plantes, les animaux et pour l’homme. L’homme a l’avantage qu’il mange, travaille et dort à des endroits différents. Les plantes, par contre, sont confinées à un seul endroit. Et que faire si c’est le mauvais endroit ? Selon Geert Top, nous ignorons encore beaucoup trop de choses à ce sujet. Et c’est certainement le cas de pépiniéristes.

C’est en comprenant ce phénomène que le déclic est venu chez Karel Goossens. Jusqu’alors, les maladies furent tenues à l’écart au moyen de produits chimiques. « Quand nous avons commencé à utiliser les Micro-organismes efficaces, nous avons constaté que les plantes se portaient mieux », nous raconte-t-il. Les produits Microferm et Oenosan ont entraîné le rétablissement du buis, qui a retrouvé son ressort. « Je pense que le buis est sur-cultivé », nous confie Karel.

Karel Goossens affirme que cela fait déjà des années qu’il voyait comment la culture de buis allait mal tourner. Ces signaux étaient déjà là il y a 6 ou 7 ans. Il espérait que les moisissures n’allaient pas passer par sa porte. « On ne sait tout simplement pas ce qu’il faut faire. Mais ça vous tombe dessus et dans ce cas, vous devez agir immédiatement. Combattre et veiller à ce que votre arbuste devienne plus fort. J’y suis arrivé. Dans mon entreprise, les produits chimiques ont été remplacés à 80% par des substances biologiques. Un miracle », s’exclame-t-il.

Cela fait près de 25 ans que Karel a commence à cultiver le buis et l’if. « Tout simplement parce que c’est un si belle plante », nous confie-t-il.  Aujourd’hui, il est un pépiniériste renommé avec des clients aux quatre coins du monde. Le plus dur, c’est que l’arrivée de la maladie en Europe a fait que beaucoup de clients restent dans l’expectative, tout comme la situation économique d’ailleurs. C’est un petit groupe de consommateurs qui achète encore le buis. Bien que le buis soit encore à la mode, le ‘hype’ est fini. C’est devenu un produit pour l’amateur qui peut et veut se le permettre.

L’approche actuelle avec Microferm, Oenosan, les granulés de pierre volcanique Vulkamin, les minéraux d’argile Edasil et le Bokashi, inspire confiance à Karel Goossens. C’est la meilleure façon pour avoir une pépinière biologique. « Par contre, nous devons encore abandonner la monoculture », disent Karel Goossens et Geert Top. Ils veulent cultiver d’autres plantes entre le buis et l’if pour obtenir plus de variation.

 

BIJ DE FOTO

Karel Goossens nous guide avec plaisir dans sa pépinière de buis et d’ifs. On y trouve du buis de toutes tailles et dans les formes les plus insolites. C’est sa passion et sa vie.